mercredi 4 janvier 2012





Peu de temps après, Cerise gisait sur une pierre fraîche de la roseraie. Si elle n'était pas morte, elle refusait de bouger avant de l'être. Le seul sujet d'évasion de Cerise était le calme de la nuit, la douceur de la lune au dessus de sa tête. Le visage lunaire compatissait à la douleur de la petite.
Les bras pendants, le regard vide, Cerise laissait retomber ses cheveux sur la pierre glacée. Elle était inerte, la mort dans l'âme, la main tendu vers les roses, les bras marqués par les lignes de son malheur...



Tout autour d'elle, les lucioles s'affolaient gaiment à l'idée d'un repas avancé, un repas de chair douloureuse, une cerise bien goûteuse...


La suite au prochain épisode,


Vos affreux conteurs

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